La rentrée scolaire 2023-2024 approche à grands pas. Mais plusieurs parents contactés avancent n’être pas encore prêts pour des raisons d’ordre économique.
Mamie Ngulutu, résidente dans la commune de Kazamba parle de ses déboires. « J’ai trois enfants qui étudient, deux au secondaire et un au primaire. Je n’ai pas de moyens financiers pour le moment. Même si le taux du dollar semble descendre, les prix sur le marché demeurent toujours élevés », regrette-t-elle. Pour cette paysanne, l’État doit imposer les prix.
De son côté, Papy Lundalaka, fonctionnaire de l’État, dénonce le retard dans les opérations de paie. « Jusqu’ici, le gouvernement central traîne les pas pour payer le mois passé et le mois en cours. Comment faire pour acheter les objets classiques des enfants ? », s’interroge-t-il. À l’instar de Mamie Ngulutu, il regrette également la hausse des prix dans des magasins et marchés de la place.
« Moi, c’est hier que j’ai acheté quelques cahiers pour mes quatre enfants. Mais c’est très cher. Je dois en compléter d’autres et les uniformes. Je ne sais pas si d’ici le mois de septembre, je serai en mesure de compléter tout ça », se demande Jean-Pierre Lusanga, forgeron de son état.
Sur le marché, les prix sont élevés, les vendeurs remettent en cause les prix d’achat.
« C’est difficile de revendre nos articles à de bas prix, car, j’avais acheté ce que vous voyez dans cette boutique à des prix élevés lorsque le dollar était à 2500 Fc. Je ne peux pas faire des pertes », explique Claude Tangaka, propriétaire d’une boutique dans le quartier Ndeke-Zulu dans la commune de Nzinda.
Badylon Kawanda Bakiman
