La construction anarchique des maisons à quelques mètres du cimetière de la Nsele dans la ville de Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu, soulève des questions sur la légitimité de telles pratiques.
En effet, le cimetière est encore en activité, et pourtant, des terrains sont vendus à proximité de ce lieu sacré.
Cette situation est préoccupante à plusieurs égards. Tout d’abord, elle témoigne d’un manque de respect pour les défunts et leurs familles, qui pourraient être choquées par la proximité des maisons avec les tombes de leurs proches.
Face à ces constructions anarchiques, la population de Bandundu est en colère et appelle les autorités compétentes à agir pour éviter le scandale qui pourrait en découler.
« Je suis choqué de voir des maisons construites si près du cimetière. C’est un manque total de respect pour les défunts et leurs familles. Les autorités doivent agir immédiatement pour mettre fin à de telles pratiques », déclare M. Makolo Pitshu, un habitant de Bandundu.
Mme Wivine Loa, une autre habitante de la ville, partage les préoccupations de M. Makolo. « C’est une honte que les autorités aient permis une telle situation. Le cimetière doit être respecté et protégé. Les maisons ne devraient pas être construites ici », souligne-t-elle.
Alain Lubamba, un autre habitant de la ville, craint que la construction des maisons à proximité d’un cimetière ne mette en danger la santé des riverains. « C’est inacceptable que les autorités tolèrent ce genre des pratiques dangereuses. Les tombes doivent être respectées et les habitants doivent être protégés contre les maladies qui pourraient se propager dans le cimetière », ajoute-t-il.
La situation est devenue intolérable pour de nombreux habitants de Bandundu qui appellent les autorités à prendre des mesures pour protéger la dignité des défunts et garantir la sécurité des habitants de la ville.
Guylity Mutombo
