Le nouveau commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC), Blaise Mbula Kilimba Limba, a annoncé dimanche dernier l’interdiction aux motos-taxis de circuler dans la commune de la Gombe dès le lundi 04 septembre. Force est de constater que 48h après l’annonce de cette décision, c’est le statu quo sur le terrain selon le constat fait ce mardi 05 septembre par Media Congo Press (MCP).
Les motos-taxis demeurent visibles sur quelques artères de la Gombe où les motocyclistes opèrent sans inquiétude. Quelques-uns d’entre eux ont, cependant, avoué avoir été menacés par les policiers à certains endroits.
À défaut d’emprunter le boulevard du 30 juin, ceux qu’on appelle communément « wewa » utilisent les routes intérieures pour accomplir leur activité en complicité avec les agents de l’ordre.
Se confiant à MCP, un motocycliste a laissé entendre qu’il verserait chaque semaine la somme de 10 000fc aux agents de l’ordre pour exercer tranquillement ses activités dans la commune de la Gombe.
« Qu’ils nous laissent travailler. Nous ne sommes pas contents du communiqué portant interdiction de circulation des motos-taxis dans la commune de Gombe. Pourquoi la mesure ne concerne-t-elle que la commune de la Gombe ? », s’est interrogé un moto-taximan.
Plusieurs mesures allant dans le sens d’interdire aux motos-taxis d’accéder dans la commune de la Gombe ont été prises par le passé. Toutes souffrent d’application alors que le nombre de motos-taxis circulant à la Gombe ne cesse d’enfler.
Djodjo Vondi
