Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a échangé avec la presse à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, mardi 03 octobre.
Celle-ci a exprimé ses préoccupations sur la situation que traverse leur confrère Stanis Bujakera, qui, selon Human Rights Watch, doit révéler les sources d’un article dont il ne serait pas auteur à la justice.
Pour Patrick Muyaya, « cette question nous préoccupe énormément. Pour nous, lorsqu’un journaliste est arrêté, on doit se rassurer qu’il ne puisse pas être privé de la liberté de son travail. En l’occurrence, sur le cas de Stanis Bujakera, je vais continuer à me réserver d’en dire davantage, parce que c’est une question qui est encore sous traitement au niveau de la justice ».
Cependant, « on s’est rassuré de lui apporter l’accompagnement qu’il faut de manière quotidienne. Beaucoup veulent lier l’arrestation de Stanis aux questions électorales. Le temps de la justice n’est pas le temps des medias. Ce n’était pas professionnel de traiter un rapport qui n’était pas dans le contexte, pourtant nous attendons tous, le rapport des experts”, a épinglé le ministre de la communication et des médias.
À en croire le porte-parole du gouvernement, l’interpellation de Stanis Bujakera pourrait être une piste qui conduirait la justice à la manifestation de la vérité. Et à ce niveau, ”on n’a pas une marge d’intervention sur ce que fait la justice”.
Chanel Shiku