La commune présidentielle de Ngaliema offre deux visages différents qui incarnent le clivage qui s’est installé entre deux classes sociales distinctes : Ngaliema la belle et Ngaliema les crasseuses, peut-on comprendre.
Ngaliema la belle, celles qui abritent les quartiers huppés et qui attirent l’attention de tous, particulièrement des nouveaux mariés qui y vont tirer les meilleures cartes au sortir de leur cérémonie de mariage.
Derrière ces longues clôtures et ces belles fleurs qui plaisent à l’oeil se cache Ngaliema la crasseuse dont on ne parle que peu et où les inondations, l’insalubrité, les érosions, l’insécurité et les maladies font rage. Certains prédisent que la bataille électorale au niveau provincial (Commune de Ngaliema) et national (circonscription de Lukunga) sera livrée dans ces quartiers curieusement les plus peuplés.
Mais il arrive que les phénomènes transcendent le clivage, question de mobiliser les efforts contre les maux qui rongent la société et de rappeler aux et aux autres que nous partageons le même environnement.
Nous consacrons un dossier à quelques coins de la commune de Ngaliema où le mal s’est ancré tout en menaçant la vie des résidents.
