La nouvelle de 82 candidatures invalidées, à la base de nouvelles théories sur l’annulation des élections à tous les niveaux, donne lieu à plusieurs supputations dont la plus pertinente s’apparente au renouvellement de la classe politique, du moins c’est ce que semble retenir l’opinion.
La purge tant attendue autour du chef de l’Etat semble enfin arriver, et il faut bien commencer quelque part. En parcourant cette liste fatidique, la plupart des noms y inscrits ne sont pas étrangers à la majorité des Congolais. On y retrouve ceux qui ont été plusieurs fois ministres, des habitués de l’Assemblée nationale jusqu’à la présider, bref, ceux qui reviennent toujours aux affaires comme si un quota leur était réservé.
Pourtant, les différentes promenades entre l’hémicycle et l’exécutif de certains invalidés n’ont pas modifié le cours de l’histoire du peuple, leurs attentes relatives au social demeurant toujours le cadet de leurs soucis. Ce, contrairement à ce que Nsingi Pululu soutenait lors d’une sortie médiatique il y a quelques jours.
”Il faut renverser la tendance, l’Etat doit faire son travail. Si le Parlement oblige au gouvernement d’effectuer son travail et l’Etat devient puissance publique, ça sera fini. La population va dire merci aux députés”, disait-il. Telle une prophétie, cela verra certainement le jour avec l’avènement d’une nouvelle classe politique.
Pour rappel, Nsingi Pululu, député national porteur de la proposition de loi ”de père et de mère” a coulé dans le navire des 82 invalidés pour ”fraude, corruption et détention des dispositifs électroniques de vote [DEV]”.
Pour l’heure, le parquet général près la cour de cassation s’est saisi du dossier.
Cette purge, si tel est le cas, est attendue à la présidence avec sa pléthore de conseillers, ivres du pouvoir, qui s’arrogent les prérogatives du gouvernement, pourtant l’institution demeure le Président de la République.
Plum’Belle