L’examen de la requête en annulation du scrutin 20 décembre 2023 a, comme annoncé, débuté lundi 8 janvier 2024 à la Cour constitutionnelle.
Un des auteurs de la requête, le candidat président de la République Théodore Ngoy qui est son propre avocat, a révélé au cours de cette audience quelques irrégularités lors du processus électoral.
Il s’est posé la question de savoir si la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a le pouvoir de faire une dérogation le jour du vote. Selon lui, la centrale électorale n’en a pas le droit.
Il a indiqué que le vote pour le scrutin direct se tient le dimanche ou un jour férié. La Ceni a organisé les élections même en dehors des jours indiqués.
» Mercredi n’était pas un jour férié. La Ceni a décidé que les élections aient lieu le mercredi. Et il y a un ministre qui a décidé que le mercredi soit un jour chômé et payé, et non férié. Le législateur prévoit que les élections doivent être organisées de 6 heures à 17 heures. Mais ici, les élections sont allées même la nuit. Pendant que la nuit, personne ne voit ce qui se passe. Toutefois, la Ceni a remis le jeton aux électeurs présents et le vote a continué jusqu’au dernier électeur. Et pourtant, la loi dit qu’on ne prolonge pas ».
Sur ce, le candidat Théodore Ngoyi a sollicité la sagesse de la haute cour dont le président est serviteur de Dieu, pour se prononcer en disant à l’opinion si les élections du 20 décembre ont été organisées en toute régularité ou émaillées d’irrégularités.
Joslin Lomba et Daniel Aloterembi