Jadis Kin la belle, la capitale congolaise est actuellement transformée en une grande décharge publique à ciel ouvert.
Il est aujourd’hui impossible de se déplacer d’un point à l’autre de la capitale sans tomber sur des immondices. Une situation qui inquiète les habitants de la ville province de Kinshasa, selon un constat de Mediacongo Press (MCP).
À la place des artistes dans la commune de Kalamu, à l’arrêt de bus et taxi bus de Lemba et Limete, on trouve un tas d’immondices en plastique qui obstrue le passage des eaux dans les caniveaux.
D’une commune à une autre, dans la commune de Bumbu, le marché Libération situé sur la grande route Libération (ex 24 novembre) se trouve dans un état d’insalubrité criant. Les quatre coins du marché sont remplis d’immondices.
Même situation dans la commune voisine de Selembao où sont installés des marchés pirates. L’environnement y est pollué par la mauvaise odeur dégagée par les déchets déversés sur la voie publique qui menacent la santé des commerçants et acteurs du marché.
Dans la commune de Ngaliema, à quelques mètres du rond point Sakombi en direction du cimetière de Kintambo, les tenanciers des boutiques situées le long de la chaussée, se livrent à des pratiques non citoyennes en jetant sur la chaussée des immondices qui gênent la circulation sans aucune réaction des autorités compétentes.
Face à cette situation qui concerne plusieurs communes de la capitale, plusieurs observateurs se posent des questions sur le rôle de l’autorité publique dans la ville de Kinshasa au moment où la ville semble abandonnée à son triste sort et est devenue l’ombre d’elle-même.
Des kinois rencontrés dans la ville s’interrogent également sur les résultats obtenus par « Kin Bopeto », projet phare du mandat du gouverneur Gentini Ngobila. Seul le numéro 1 de la ville de Kinshasa peut répondre avec des preuves palpables pour convaincre les kinois.
Daniel Aloterembi