Les agents et cadres de la Direction générale des recettes du Kasaï-Oriental (DGRKOR) refusent depuis lundi 24 juin de procéder au recouvrement forcé des assujettis. Avant toute chose, ils éxigent le paiement de cinq mois d’arriérés de salaire. C’est ce qui ressort de la correspondance adressée au gouverneur de province intérimaire.
« Le droit de gréver est garanti en suivant les normes telles que nous avons écrit. Nous avons suivi les normes d’écrire parce que nous sommes passés d’abord par les négociations et les autorités n’ont pas honoré leur parole. Nous leur avons écrit qu’avant de commencer, vous devrez d’abord régulariser notre situation de salaire. Nous n’allons pas baisser les bras. Nous allons toujours continuer à écrire », a fait savoir Marc Tshamala Mutombo, président du collectif des cadres et agents de la cette regie financière du Kasaï-Oriental.
En réaction, la Direction générale des recettes du Kasaï-Oriental désapprouve la démarche des agents et juge qu’elle ne respecte pas la procédure. Son directeur général Simon Kalenga reconnaît tout de même les cinq mois d’arriérés de salaire des agents de sa régie financière.
« La démarche n’est pas bonne. Pour réclamer son salaire, il ne faut pas rejeter ce qui est légal. Le réouvrement forcé est prévu par la loi. Tout ça, ça va toujours dans l’intérêt d’arriver quand même à mobiliser les recettes de la province. Mais quant aux arriérés de salaire, c’est une évidence. Ça ne relève pas de nos compétences. Tous sont pris en charge par l’exécutif provincial », a réagi Simon Kalenga, directeur général de la DGRKOR.
JM Mpandanjila