Le maire de la ville de Kikwit, province du Kwilu, dans le Sud-Ouest de la République démocratique du Congo (RDC), est de nouveau monter au créneau contre l’activisme des bandits communément appelés « kulunas ».
Dans un message diffusé ce mardi sur les antennes de la radio diocésaine Tomisa, Abe Ngiama s’est insurgé contre ce phénomène qui ne finit toujours pas.
« Depuis des années, Kikwit ne connaissait pas ce phénomène qui nous vient de Kinshasa et des autres coins de la République. Je n’ai pas tous les cas de ce banditisme juvénile. Que les parents de tous ces jeunes prennent leurs responsabilités en mains », a indiqué le maire Ngiama.
Les cas les plus récents sont ceux qui se sont produits lundi 22 et mardi 23 juillet 2024 respectivement au quartier « Anciens combattants » ou ces présumés bandits ont brûlé une moto dans des affrontements, et au quartier « Vevo » où ils ont semé des désordres, les dissidents dispersés par des tirs de sommation.
Pour y remédier, le maire de la ville de Kikwit promet de trouver des emplois ou des occupations susceptibles de générer des rémunérations.
« Il y a des jeunes qui, hier, étaient kulunas, mais aujourd’hui sont occupés à mettre la propreté en ville basse. Ils sont payés pour ça. Je vais faire autant pour ceux qui vont abandonner ces pratiques. Lorsque le courant de Kakobola sera opérationnel, on aura besoin de la main d’œuvre. Je n’aimerais pas que ces jeunes croupissent dans des prisons à cause de leurs forfaits », a insisté le maire de Kikwit.
Badylon Kawanda Bakiman
