Un premier cas suspect de Mpox a été détecté clans la ville de Boma, au Kongo Central, ce jeudi 22 août chez une jeune femme d’une vingtaine d’années. Cette dernière, a été prise en charge selon le protocole, tandis que les échantillons ont été envoyés au laboratoire de l’Institut national de recherche biomédicale de Kinshasa (INRB) pour une analyse approfondie, a indiqué à l’ACP, le Dr Serge Tamba, médecin chef de zone de santé de Boma.
Le virus Mpox (variole du singe) continue à se propager en République démocratique du Congo.
Toutes les provinces, y compris la capitale Kinshasa, sont touchées. Depuis le début de l’année, plus de 570 décès ont été enregistrés à l’échelle nationale, avec 16 700 cas potentiels répertoriés. Le gouvernement espère recevoir les premières doses de vaccin contre l’épidémie de mpox la semaine prochaine.
À cet effet, un premier décaissement de 10 millions USD sur le 49 millions de dollars attendus a été effectué par l’exécutif national. En attendant, ce dernier insiste sur les mesures d’hygiène en première ligne de défense notamment la limitation des contacts physiques avec les personnes atteintes et les objets contaminés, ainsi que le lavage régulier des mains et l’utilisation de solutions hydroalcooliques, permettent de briser la chaîne de transmission.
Le nom de variole du singe est apparu pour la première fois en 1958, lorsque deux cas de maladie semblable à la variole sont survenus dans des colonies de singes destinées à la recherche au Danemark.
La variole du singe se transmet principalement par contact sexuel et cutané, ainsi que par le partage de la literie, des serviettes et des vêtements. Les symptômes du virus comprennent une éruption cutanée, un malaise, de la fièvre et des ganglions lymphatiques hypertrophiés, ainsi que des frissons, des maux de tête et des douleurs musculaires.
Djodjo Vondi