Sous le haut patronage du ministère de la Culture, arts et patrimoines, la structure Afri culture a organisé ce mercredi 28 août, une conférence débat autour du thème: »La place de la médecine traditionnelle en RDC ».
L’ouverture de la cérémonie a été faite par Glodi Nkiadiasivi, coordonnateur d’Afri culture, qui a rappelé la mission de cette structure qui est de valoriser et de promouvoir la culture congolaise.
Prenant la parole Henri Bundjoko, directeur du musée national a exhorté les congolais à ne pas comprendre la sorcellerie dans le sens des occidentaux car la sorcellerie est ce que la société n’admet pas contrairement à la médecine traditionnelle qui recourt à la nature.
La médecine traditionnelle utilise les plantes pour le traitement à l’instar du tabac qui traite la grippe, l’huile de palme qui a la vitamine A peut facilement reconstituer l’os en cas d’une fracture,etc…
» Aujourd’hui, la médecine traditionnelle est devenue un phénomène mondial, la demande est en hausse, les patients souhaitant pouvoir mieux agir sur leur santé et leur bien-être, se les approprient et ont obtenu des soins favorables », a déclaré Henri Bundjoko.
Et d’ajouter : « Nos ancêtres qui n’ont pas pu avoir des machines sophistiquées étaient des grands savants, ils se communiquaient et se connectaient à la nature. Il ne faut pas être ingrat par rapport à la nature car elle nous écoute », a expliqué Henri Bundjoko.
Dans son exposé Caroline Pindi, architecte, présidente de l’association mille et un espoir (MIES) a condamné l’hypothèse selon laquelle la médecine traditionnelle est le fétichisme. »Tout ce que les blancs prétendent avoir aujourd’hui, ils l’ont appris en Afrique. Ils ont tout gardé parce que l’Afrique ne se réveille pas. Nous devons nous réveiller pour nous approprier ce qui nous a été donné. J’ai déjà utilisé les feuilles de laurier pendant une semaine pour traiter ma fille qui souffrait de la pneumonie et les résultats ont été parfaits. C’est l’ignorance qui nous pousse à croire que la médecine traditionnelle est la sorcellerie, « a renchéri Caroline Pindi
La cérémonie s’est clôturée par les mots de la marraine d’Afri culture, madame Claudine Tshimanga qui a salué l’engagement de ladite structure à valoriser la culture congolaise et a promis de continuer à la soutenir dans différents projets qu’elle va entreprendre.
Mena Lutete Naomie
