Ils sont cinq au total, membres du bureau de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Central, à être sous le coup des pétitions initiées par un groupe de députés pour, mauvaise gestion, entre autres griefs, déposées mercredi 16 octobre à l’organe délibérant.
Il s’agit de Lukusa Kakupweki Daniel, Kanku Kabamba Papi Noël, Muyaya Tshiaba Anaclet, Mazala Muamba Jean et Mangala Mukendi Justin, respectivement président, vice-président, rapporteur, rapporteur adjoint et questeur.
Cette motion, première de cette législature, fait l’objet de plusieurs critiques sur la toile comme dans les médias locaux. Certains acteurs politiques vont jusqu’à y voir « un sabotage » qui a pour but de freiner le progrès et l’évolution de la province.
« Alors que des efforts considérables sont en cours à Kinshasa pour que notre province, longtemps oubliée, profite pleinement du second mandat du président Félix-Antoine Tshisekedi, certains acteurs politiques de chez nous cherchent encore à freiner cet élan et à nous faire reculer. J’appelle la population centre-kasaïenne à s’unir pour faire échec à ces manœuvres régressives.
Aux honorables députés provinciaux du Kasaï central, le peuple vous regarde. Faites en sorte que son intérêt prime sur les profits individuels. Halte à la déstabilisation des institutions provinciales ! », interpelle le député national Marcel Tshipepele.
Pour certains observateurs, cette situation pourrait avoir des répercussions sur la gouvernance locale et la dynamique politique dans la région, et il sera intéressant de suivre l’évolution de cette affaire dans les prochaines semaines. Les enjeux sont élevés, tant pour la stabilité politique que pour le développement du Kasaï central, soutiennent-ils.
JM Mpandanjila