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Programme sino-congolais : Alexis Gisaro appelle la partie chinoise à s’activer dans la réalisation des travaux qui patinent dans leur exécution

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Le ministre des Infrastructures et travaux publics (ITP), Alexis Gisaro Muvunyi, a réuni ce lundi 4 novembre dans son cabinet, la délégation de la Sicomines, celle de l’Agence congolaise des grands travaux (Acgt) et l’entreprise Sisc qui exécute les travaux du projet Rocades de Kinshasa, pour une séance de travail.

Trois questions du ministre Gisaro ont fait l’objet de cette rencontre. Elles portent sur le financement des études du projet, la problématique de la sous-traitance et l’organisation du décaissement de fonds qui constituent des « obstacles » à la mise en œuvre du programme sino-congolais.

Premièrement sur la question du financement des études, Alexis Gisaro a fait comprendre à ses hôtes que la réussite d’un projet dépend des études menées au préalable. D’où, il a appelé la Sicomines à disponibiliser 4% du fonds annuel pour faciliter les études, ce qui permettra au ministère des ITP de constituer une base des données pour des projets à venir.

Sur le même volet, il a martelé sur le fait que l’entreprise qui exécute les travaux d’un projet ne doit pas être la même qui mène des études pour le même projet.

Deuxièmement, sur la question de la sous-traitance, de 7 à 9 projets dont 3 ont été cédés à la partie chinoise en compensation de la Route de Nkamba, le patron des infrastructures congolaises a constaté qu’il n’y a pas d’exécution pour les 6 autres projets. Pour ce faire, le ministre des ITP a appelé au démarrage des travaux surtout à la disposition du fonds par la Sicomines aux entreprises congolaises.

Ainsi, Alexis Gisaro a accordé une semaine à toutes les parties prenantes pour tirer au clair les choses.

Le dernier point de cette séance de travail a porté sur la question du décaissement.
Sur ce, Alexis Gisaro a appelé le partenaire financier à faire preuve de la disponibilité du fonds. Car, selon les accords, 30% du coût du projet devraient être disponibles dès la signature du contrat entre le gouvernement congolais et l’entreprise Sisc mais ceci n’a pas été le cas.

A l’unanimité, toutes les parties prenantes à cette réunion se sont engagées à s’activer pour la réussite des différents projets d’infrastructures leurs confiés.

 

Bernard Mpoyi

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