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Pour un processus électoral crédible : la société civile recommande la transparence, la participation et la redevabilité

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Le Réseau Gouvernance économique et démocratie (Reged) a organisé, ce vendredi 9 mai dans la salle Garamba de l’immeuble Paul Panda, à Kinshasa, une conférence de presse sur l’élaboration et la validation technique du « Manuel pratique de transparence, de participation et de redevabilité électorales en République démocratique du Congo, à l’usage des décideurs et des parties prenantes ».

Au cours de cette conférence, plusieurs recommandations ont été formulées auprès des parties prenantes, des autorités et particulièrement à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) afin d’obtenir un processus électoral crédible et apaisé.

Il s’agit, par exemple, de 7 avantages de la transparence, 7 de la participation et 7 de la redevabilité électorale.

Des éléments de précision visant à convaincre, avec des propositions concrètes, toutes les parties prenantes d’aller dans un même sens afin de crédibiliser le processus électoral en RDC, grâce au respect de ces trois exigences précitées de la gouvernance.

Pour Abraham Djamba, directeur exécutif du Reged, l’étape franchie pour l’élaboration du manuel pratique de redévabilité, de transparence et de participation, a apporté plusieurs innovations dans le processus électoral. « Les innovations, c’est d’abord les définitions fonctionnelles qui sont données de tous ces principes-clés de la gouvernance, les précisions qui sont données sur la transparence, la participation et la redévabilité », a précisé Abraham Djamba.

En effet, à travers ce manuel, une grille permet à chaque décideur, utilisateur ou même chaque électeur et observateur des élections, de savoir ce qui doit être fait à chaque étape par rapport aux exigences de la bonne gouvernance électorale.

« Ce que nous faisons, c’est donner un contenu technique et à partir du moment où nous savons tous ce qu’il faut faire par rapport à la transparence, à la participation et à la redevabilité, il va être très difficile aux parties prenantes de pouvoir se dérober de cela », a ajouté le directeur Djamba.

L’implication du Parlement sollicité

Les experts du Reged ont indiqué qu’afin de faciliter l’imprégnation des questions traitées dans le manuel et surtout faciliter leur compréhension, ils vont travailler avec les députés et les sénateurs avec des concepts techniques permettant à définir aisément les exigences de la bonne gouvernance électorale ainsi que les actes concrets à poser à chaque sous-étape du processus électoral. En ce moment, disent-ils, il y aura moins de tensions dans nos processus électoraux.

Pour enrichir cette approche, Abraham Djamba a indiqué qu’avec cet outil technique, les structures ou les partis politiques peuvent être divisés. Mais comme il s’agit de parler un langage technique, tout le monde trouvera son compte et un consensus sera facile à trouver, car insiste-t-il, on ne sait pas tricher avec la technique.

Il sied de signaler que pour la production du manuel, le Réseau a déclenché la phase d’enrichissement. Une phase pendant laquelle les experts vont échanger avec les plus de parties prenantes possibles. Surtout avec la disponibilité sollicitée et obtenue de la Ceni, ils vont approfondir davantage la question de l’amélioration de la qualité du processus électoral congolais.

« Et nous pensons que si effectivement toutes les parties prenantes se l’approprient et passent dans la phase de la mise en œuvre, nous allons faire baisser les tensions qui existent toujours dans nos processus électoraux et obtenir une meilleure solution », a conclu Abraham Djamba.

 

LM

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