Le ministre des Infrastructures et travaux publics (ITP), Alexis Gisaro a reçu ce mardi 8 juillet une délégation composée du ministre Centre-africain en charge de l’équipement et travaux publics, de la Commissaire en charge de l’Aménagement et infrastructures de la Communauté économique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) et du chef de projet de la Banque africaine de développement (BAD).
Cette rencontre avait pour but d’évaluer ce grand projet régional de facilitation du transport et du commerce sur le corridor économique Bangui-Zongo-Kisangani-Kampala-Bujumbura.
Le ministre Centre-africain Eric Rokosse Kamot s’est réjoui de l’avancement de ce projet qui conduit déjà à la validation des documents par les autorités de deux pays.
« Cela fait suite à l’engagement souscrit par la CEEAC dans le cadre d’un projet du corridor dénommé le CD14, de construire des infrastructures de franchissement entre la ville de Bangui et Zongo. Donc, nous sommes venus aujourd’hui, c’est juste pour essayer de faire le point sur l’état d’avancement de ce projet. Et je me réjouis que le projet avance très bien et que les experts ont travaillé en bonne intelligence, permettant à ce que le document soit rapidement mis à la disposition de la plus haute autorité aux validations », a déclaré Eric Rokosse Kamot.
De son côté le ministre congolais des ITP a manifesté un intérêt particulier à participer à ce projet intégrateur qui va permettre de stimuler les échanges commerciaux et améliorer les conditions de vie des Centrafricains et de Congolais et de relier en même temps le grand corridor africain.
« Ce projet avance à pas de géant. Nous sommes déjà sur un schéma critique qui va amener le projet à sa matérialisation. Nous espérons bien que la pose de la première pierre se fasse déjà ; si pas cette fin d’année, mais à coup sûr l’année prochaine, en 2026 », a indiqué Alexis Gisaro.
Et d’ajouter : « Précisons qu’il s’agit d’un projet intégrateur qui va faciliter les échanges entre nos deux pays, nos populations qui, comme vous savez, sont des populations frères, et qui va booster encore une fois de plus les échanges au niveau de ce grand corridor africain et qui permettra de relier la côte Atlantique à la côte Indienne, en passant par les différents pays, le Kenya, l’Ouganda, la RDC, la Centrafrique et Lagos. Donc, nous sommes contents de la manière dont le projet évolue, et nous avons toute raison d’espérer que les Chefs d’État qui sont à la base de cette initiative pourront effectivement donner à nos populations ces grands ouvrages que tout le monde attend ».
La CEEAC qui a fait les études de ce projet régional avec l’accompagnement de la BAD, se félicite de convergence de vues entre les deux États. Un projet qui, d’ailleurs, avait été retenu lors du sommet de la CEEAC en juin dernier à Malabo.
Cette séance de travail a aussi permis de réaliser et d’avancées significatives permettant de préparer le dossier financier du projet de ce corridor point de doute. Le chronogramme préalablement établi sera respecté rassure la BAD.
« La Banque Africaine de Développement est disposée à accompagner les deux pays dans la réalisation de cet important projet en mobilisant des ressources nécessaires pour le financement des activités. Le projet régional des facilitations du transport et du commerce » a indiqué le représentant de la BAD.
Notons que le projet régional de facilitation du transport et du commerce est sur le corridor économique Bangui-Zongo-Kisangani-Kampala-Bujumbura.
Bernard Mpoyi
