Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a recensé 427 violations et atteintes aux droits humains au mois de mai 2025 dans les zones affectées par le conflit armé à l’Est de la République démocratique du Congo. Ces actes ont été commis principalement dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri.
Selon le rapport du BCNUDH, 68 % de ces violations sont attribuées aux groupes armés, parmi lesquels figurent le M23, soutenu par les forces armées rwandaises, les éléments de Wazalendo, plusieurs factions Maï-Maï, ainsi que la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO).
Le rapport dénonce également l’implication des agents de l’État, responsables de 31 % des cas documentés.
« Les agents de l’État ont été responsables de 31 % des violations, principalement des agents de la Police nationale congolaise (57 cas) et des militaires des Forces armées de la RDC (55 cas) », précise le BCNUDH.
Par ailleurs, les Nations Unies accusent les rebelles du M23 d’être responsables de violences sexuelles à l’encontre de 26 femmes, majoritairement dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Joslin Lomba