La coalition politique Lamuka, dirigée par Martin Fayulu, a réagi favorablement à la Déclaration de principes signée le samedi 19 juillet à Doha (Qatar) entre le gouvernement congolais et le mouvement rebelle AFC/M23.
Dans un communiqué publié ce lundi 21 juillet, la coalition affirme prendre acte « avec intérêt » de cette initiative, qu’elle considère comme une avancée significative vers un accord global de paix en République démocratique du Congo.
« La coalition politique Lamuka prend acte avec intérêt de la signature, à Doha, de la Déclaration de principes entre les représentants du Gouvernement de la RDC et ceux de l’AFC/M23. Cette déclaration constitue une étape importante en prélude à la conclusion d’un accord de paix global attendu dans les prochains jours », indique le communiqué.
Cependant, Lamuka souligne que pour aboutir à une paix durable et véritablement inclusive, certains éléments essentiels devront impérativement être intégrés à l’accord final. Il s’agit notamment de :
La mise en œuvre intégrale de la Résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies, en particulier ses points 2 et 4 :
Point 2 : « Le M23 doit immédiatement cesser les hostilités, se retirer de Goma, Bukavu et de toutes les zones qu’il occupe, y compris les routes terrestres et lacustres, et démanteler entièrement les administrations parallèles illégales qu’il y a installées. Ce retrait ne doit pas être entravé. »
Point 4 : « La Force de défense rwandaise doit se retirer immédiatement du territoire de la RDC, sans conditions préalables. »
L’exigence de justice pour les crimes commis dans l’Est du pays, afin de garantir la vérité, la réparation des victimes et la réconciliation nationale.
Par ailleurs, la coalition réitère sa conviction que l’unité, la réconciliation et la cohésion nationale ne peuvent être atteintes qu’à travers l’arrêt effectif des hostilités et l’ouverture d’un véritable dialogue inclusif. Elle plaide ainsi pour l’organisation d’un dialogue national réunissant toutes les forces vives congolaises, sous la médiation conjointe de la CENCO et de l’ECC, et avec l’accompagnement de l’Union africaine.
Bernard Mpoyi