La mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo a condamné, dans un communiqué de presse les attaques perpétrées par le groupe amé Forces démocratiques alliées (Adf) entre les 09 et 16 août dernier dans plusieurs localités des territoires de Beni et Lubero, dans la province du Nord-Kivu.
Selon la Monusco ces attaques ont coûté la vie à au moins 52 civils, dont 8 femmes, deux enfants et une fillette.
Ces violences, selon la Monusco, ont été accompagnées d’enlèvements, de pillages, d’incendies de maisons, de véhicules et de motos ainsi que de destruction de biens appartenant à une population déjà confrontée à une situation humanitaire précaire.
« Ces attaques visant des civils, qui s’ajoutent aux atrocités commises dans la nuit du 26 au 27 juillet à Komanda (territoire d’Irumu, Ituri), sont intolérables et constituent de graves violations du droit
international humanitaire et des droits de l’homme », a déclaré Mme Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général
en RDC et Cheffe de la Monusco, dans ce communiqué.
À cette occasion, la Monusco exhorte
les autorités congolaises à diligenter des enquêtes afin d’identifier les responsables des massacres contre la population civile et de les traduire en justice.
Joslin Lomba