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La coalition de l’opposition Lamuka a condamné les massacres perpétrés dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 septembre 2025 dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu), où des terroristes ADF ont tué plus de 70 civils lors d’une veillée mortuaire.
Contacté par MédiaCongo Press (MCP), le porte-parole de Lamuka, Prince Epenge, s’est dit indigné du silence des autorités congolaises face à ce drame.
« Comment comprendre que depuis 48 heures, après plus de 70 Congolais massacrés, le gouvernement n’ait présenté ni condoléances ni décrété de deuil national, alors qu’il a trouvé le temps de condamner l’attaque d’Israël sur Doha ? », a-t-il déclaré.
La coalition dénonce une attitude qu’elle qualifie de méprisante envers les victimes congolaises, alors que la province du Nord-Kivu continue de payer un lourd tribut à l’insécurité.
Lamuka exige :
- la proclamation d’un deuil national de trois jours en mémoire des victimes ;
- la mobilisation des moyens nécessaires pour retrouver plus de 100 personnes enlevées par les ADF lors de cette attaque.
Selon les informations locales, au moins 72 civils ont été tués à la machette et par balles, tandis que 26 autres ont été massacrés alors qu’ils participaient à une veillée funéraire. Plus de 100 personnes ont également été kidnappées et portées disparues.
Depuis le début de l’année 2025, les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ont enregistré plus de 300 morts attribués aux rebelles ADF. Rien que pour les mois de juin et juillet, plus de 100 civils ont été massacrés dans le territoire d’Irumu (Ituri).
Roberto Tshahe Da Cruz
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