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En marge de la 80e Assemblée générale des Nations unies, la Belgique a sollicité le soutien de la République démocratique du Congo (RDC) pour sa candidature à l’accueil du secrétariat du traité des Nations unies sur la biodiversité marine des zones ne relevant pas de juridiction nationale (Bbnj).
D’après le communiqué de presse du ministère de l’Environnement parvenu à la rédaction de MediaCongo Press (MCP) ce jeudi 25 septembre, la démarche a été présentée mercredi 24 septembre, à New York, lors d’un événement parallèle organisé par la mission diplomatique belge.
Par ailleurs la ministre belge de l’Environnement, Annelies Verlinden, a souligné l’importance de la RDC comme « partenaire clé » dans cette candidature, en raison de ses vastes ressources en eau douce.
« Protéger les océans ne s’arrête pas aux frontières. Il est très important d’avoir la RDC à nos côtés », a-t-elle déclaré, rappelant que l’objectif du traité est de consacrer 30 % de la haute mer en aires marines protégées d’ici 2030.
De son côté, la ministre congolaise de l’Environnement, Marie Nyange Ndambo, a accueilli favorablement cette demande, en insistant sur les liens historiques et stratégiques entre les deux pays.
« La RDC regorge de plus de 50 % des ressources en eau d’Afrique. Ensemble, nous pouvons construire une bonne stratégie », a-t-elle affirmé.
Notons que la Belgique défend la candidature de Bruxelles depuis plusieurs mois. La décision finale sera prise lors de la première conférence des parties (COP) sur la haute mer, prévue en 2026. La capitale belge est en concurrence avec la ville chilienne de Valparaiso.
Daniel Aloterembi
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