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Le Vice-Premier ministre, ministre du Budget, Adolphe Muzito, a reçu ce jeudi 30 octobre 2025 à Kinshasa une délégation du Fonds monétaire international (FMI) conduite par Calixte Ahokpossi, chef de mission pour la République démocratique du Congo.
Au centre des échanges : le projet de loi de finances 2026 et les réformes structurelles engagées par le gouvernement congolais en matière de gestion publique et de gouvernance économique.
Une rencontre axée sur la rigueur
Cette séance de travail s’inscrit dans le cadre du programme de coopération entre la RDC et le FMI, qui vise à renforcer la discipline budgétaire, la mobilisation des recettes internes et l’efficacité de la dépense publique.
Selon M. Ahokpossi, les discussions ont porté sur la qualité des dépenses publiques, un aspect essentiel pour garantir l’équilibre et la soutenabilité du budget 2026.
« Nous avons parlé des dépenses pour voir comment améliorer leur qualité afin que le budget tienne dans un certain équilibre », a déclaré le chef de mission du FMI.
Il a également précisé que les concertations se poursuivent entre les équipes techniques du FMI, la Vice-Primature du Budget, le ministère des Finances et les autres ministères sectoriels impliqués dans l’élaboration du budget. Une évaluation approfondie des politiques budgétaires et fiscales est prévue dans les prochains jours.
Vers une convergence de vues
L’un des enjeux majeurs de cette mission est de parvenir à une convergence de vues entre le gouvernement congolais et le FMI, dans le respect des engagements pris dans le cadre du programme de réformes en cours.
Ce dialogue régulier témoigne de la volonté du gouvernement de maintenir une trajectoire macroéconomique stable et de renforcer la transparence dans la gestion des finances publiques.
« Nous espérons qu’à la fin de la mission, nous pourrons trouver une entente sur les politiques du gouvernement qui permettront à l’équipe technique du FMI de faire un rapport au conseil d’administration pour approuver la revue. Mais il y a encore du travail à faire », a reconnu Calixte Ahokpossi.
Un signal de confiance
De son côté, le Vice-Premier ministre Adolphe Muzito a réaffirmé la détermination du gouvernement à poursuivre les réformes engagées, notamment dans les domaines de la mobilisation des recettes, de la rationalisation des dépenses et du contrôle budgétaire.
Ce partenariat renforcé avec le FMI s’inscrit dans la continuité de la stratégie de stabilisation économique et de consolidation des acquis enregistrés ces dernières années.
En plaçant la qualité de la dépense au cœur de son action, le ministère du Budget entend garantir une meilleure allocation des ressources publiques au service du développement, de la croissance inclusive et du bien-être social.
Joslin Lomba
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