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Lancé le mercredi 19 novembre sur toute l’étendue de la ville-province de Kinshasa, le contrôle technique couplé à la vérification des permis de conduire suscite une vague d’indignation chez de nombreux automobilistes. Ce qui devait être une opération d’assainissement du secteur routier apparaît, pour beaucoup, comme une nouvelle occasion de tracasserie et de racket de la part de certains agents de la Police de circulation routière (PCR).
Plusieurs conducteurs dénoncent des pratiques abusives et des montants exorbitants exigés lors des contrôles. Selon des témoignages recueillis, certains agents profiteraient de la situation pour multiplier les infractions souvent imaginaires, dans le seul but d’extorquer de l’argent.
« C’est cela leur mode opératoire : ils vous piègent pour ensuite vous racketter. Si calmement vous tendez les documents, ils les saisissent et après c’est le chantage. Infractions : 800 dollars ! Per’oyo azanga mawa pena », s’indigne un automobiliste, décrivant des méthodes devenues, selon lui, presque systématiques.
Ces dérives ont renforcé le climat de méfiance entre usagers et forces de l’ordre, au point que certains automobilistes préfèrent laisser leurs véhicules à domicile pour éviter d’être confrontés à ces contrôles jugés arbitraires et coûteux.
Alors que les autorités affirment vouloir remettre de l’ordre dans la circulation et garantir la sécurité routière, de nombreux observateurs appellent à une supervision stricte des opérations, afin de lutter contre les abus et restaurer la confiance entre citoyens et forces de sécurité.
Djodjo Vondi
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