Au cours d’une parade nocturne organisée dans la nuit du 22 au 23 novembre au stade des Martyrs, le commissaire divisionnaire de la police de Kinshasa, Israël Kantu Bakulu, a rappelé à l’ordre les agents de la police de circulation routière. Face aux hommes en uniforme, il a exigé une application rigoureuse des directives relatives au contrôle des permis de conduire et au contrôle technique des véhicules.
À l’approche des fêtes de fin d’année, période réputée sensible sur les axes routiers, le numéro un de la police kinoise a réaffirmé les quatre missions fondamentales de cette unité spéciale : réguler la circulation, prévenir les accidents, interpeller les contrevenants et porter secours en cas de sinistre.
Visiblement déterminé à mettre fin aux dérives, Israël Kantu a haussé le ton. Il a dénoncé fermement les comportements déviants de certains éléments dont les vidéos circulent massivement sur les réseaux sociaux.
« Trop, c’est trop ! Ces images n’honorent pas notre police. Tout agent surpris en flagrant délit sera arrêté et immédiatement transféré à l’auditorat », a-t-il averti.
Le commandant ville a rappelé avec insistance ce que ne peut pas faire un policier : arracher une plaque d’immatriculation, saisir un véhicule ou une moto, ou encore encaisser une amende sur la voie publique, celle-ci devant obligatoirement être établie en poste et payée en banque. Il a promis de renforcer les arrestations des récidivistes jusqu’au 15 janvier.
Pour clôturer, Israël Kantu a exhorté ses troupes à respecter les droits humains lors des interpellations, tout en invitant la population à renouer la confiance avec une police résolue à redorer son image, ternie par des comportements isolés mais persistants.
Daniel Aloterembi















