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L’accès à l’électricité demeure un défi majeur pour la population kinoise. Selon les résultats d’un sondage réalisé par la Coalition des organisations de la société civile pour le suivi des réformes et actions publiques (Corap), près de 75 % des participants attribuent une note faible à la qualité de la fourniture électrique à Kinshasa.
Les personnes interrogées pointent plusieurs causes majeures à l’origine de cette situation, notamment :
– le vieillissement des installations électriques (câbles, disjoncteurs et cabines) ;
– la surcharge du réseau ;
– la présence d’un personnel journalier non qualifié au sein de la SNEL.
En conséquence, de nombreux ménages se tournent encore vers le charbon de bois pour la cuisson, comme le confirme le baromètre publié par la Corap.
Face à cette réalité, les Kinois interrogés recommandent aux autorités compétentes de remplacer les anciennes cabines, d’assurer un suivi rigoureux du personnel et des réparations, ainsi que de renforcer le recrutement et la formation pour garantir la maintenance des installations électriques.
S’exprimant devant la presse, la Coalition des organisations de la société civile pour le suivi des réformes et actions publiques souligne que ce sondage, réalisé d’octobre 2024 à mai 2025, met en évidence l’ampleur et la gravité du déficit d’accès à l’électricité dans la capitale.
« Le diagnostic dressé à travers les témoignages des citoyens met en lumière un réseau vétuste, une gouvernance défaillante, des pratiques informelles néfastes et une demande énergétique croissante à laquelle l’offre ne parvient plus à répondre », déclare Emmanuel Musuyu, secrétaire exécutif de la Corap.
Daniel Aloterembi
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