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L’opposant Martin Fayulu a réagi avec fermeté ce lundi 8 décembre 2025 après l’agression violente dont a été victime Jean-Marc Kabund au quartier Camp Luka, dans la commune de Ngaliema, alors qu’il s’apprêtait à tenir un meeting politique.
Selon plusieurs sources locales, l’arrivée de Kabund dans ce quartier populaire a rapidement tourné à l’incident. Des groupes hostiles l’auraient violemment pris pour cible. L’ancien président de l’UDPS a été blessé à la tête avant d’être évacué en urgence par son équipe. Des témoins rapportent également une intervention musclée des forces de l’ordre pour disperser ses partisans, alimentant une confusion générale et des affrontements sporadiques.
Dans un message publié sur son compte X, Martin Fayulu a dénoncé cette « grave dérive contre les libertés politiques ».
« Je m’insurge contre l’agression de Jean-Marc Kabund à Camp Luka alors qu’il allait animer un meeting. Camp Luka n’appartient ni à l’Union Sacrée ni à quiconque », a-t-il déclaré.
Le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé) a estimé qu’il s’agissait d’une « tentative d’intimidation visant à étouffer l’expression libre des opposants ». Il exige l’ouverture d’une enquête judiciaire approfondie et des poursuites contre les auteurs ainsi que les commanditaires présumés.
« Les libertés fondamentales des Congolais ne sont pas négociables. J’exige une enquête et des poursuites immédiates », a-t-il insisté.
Cette agression relance le débat sur la sécurité des acteurs politiques et sur la liberté de réunion à Kinshasa, dans un climat politique toujours marqué par de fortes tensions.
Roberto Tshahe Da Cruz
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