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Le ministère du Genre, Famille et Enfant, avec l’appui d’ONU Femmes RDC, a organisé ce vendredi 19 décembre 2025 à Kinshasa un atelier national consacré à l’analyse genre des accords de paix.
Cette rencontre avait pour objectif principal de définir un agenda de suivi visant à garantir la mise en œuvre effective des engagements pris en matière de paix et de sécurité en République démocratique du Congo.
Dans son discours d’ouverture, la ministre du Genre, Micheline Ombae Kalama, a souligné l’importance de cet atelier dans un contexte particulier, celui d’un pays en quête d’une paix durable après des décennies de conflits armés et de violences répétées. Elle a insisté sur la nécessité d’intégrer de manière réelle et inclusive la dimension genre dans les mécanismes de paix, affirmant que la participation active des femmes demeure essentielle à l’instauration d’une paix véritable et pérenne.
La ministre a également salué les efforts du président de la République, Félix Tshisekedi, ainsi que le leadership inclusif de la Première ministre Judith Suminwa, engagés dans la recherche de solutions pacifiques pour le pays.
« La paix est un choix politique courageux, mais aussi un engagement collectif exigeant », a-t-elle déclaré.
Évoquant les accords de paix signés le 4 décembre 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda, Micheline Ombae Kalama a qualifié cet accord de « signal fort » tant pour le peuple congolais que pour la communauté internationale. Elle a rappelé que la paix ne se négocie pas uniquement entre États, mais qu’elle doit également s’enraciner dans les réalités sociales, familiales et communautaires.
Face aux défis humanitaires persistants, notamment les déplacements massifs de populations et la vulnérabilité accrue des femmes et des jeunes filles, la ministre a réaffirmé le rôle central des femmes dans la reconstruction sociale et la stabilité des communautés.
« Les femmes congolaises sont les piliers silencieux et les gardiennes infatigables de la paix », a-t-elle souligné.
L’atelier a réuni plusieurs organisations de la société civile féminine ainsi que des mouvements de jeunesse, dans l’objectif d’établir un cadre structuré de veille citoyenne pour assurer le suivi et la mise en œuvre des accords de paix. Cette vigilance constructive est cruciale, a insisté la ministre, car « une paix qui protège la femme protège l’enfant, et une paix qui protège l’enfant protège l’avenir du Congo ».
En conclusion, Micheline Ombae Kalama a lancé un appel à l’ensemble des forces vives de la nation — institutions, société civile, femmes et jeunes — à œuvrer ensemble pour une paix inclusive, équitable et durable, en plaçant la protection des femmes et des enfants au cœur des priorités nationales pour l’avenir de la République démocratique du Congo.
Joslin Lomba
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