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Un grave accident de circulation s’est produit dans la nuit de lundi à mardi, aux environs de minuit, sur l’avenue Libération (ex-24 Novembre), dans la commune de Selembao, à Kinshasa. Un camion de couleur verte, en provenance de Masikini, dans la province du Kongo Central, a terminé sa course au bord de la chaussée, juste en face du bureau du quartier Konde, à l’arrêt Libulu.
Selon les témoignages recueillis sur place par le reporter de Mediacongo Press (MCP), la panne de freins combinée à l’état d’ivresse du chauffeur serait à l’origine de cet accident.
S’exprimant au micro de MCP, l’un des rescapés a livré un témoignage accablant :
« Nous avons quitté Masikini lundi matin à destination de Kinshasa. Arrivés à Matadi-Kibala, le chauffeur devait normalement vérifier l’état du frein et permettre aux passagers de se reposer avant de poursuivre le trajet. Malheureusement, pendant ce temps de repos, il a consommé de l’alcool jusqu’à s’enivrer, oubliant même de vérifier le système de freinage », a-t-il expliqué.
Poursuivant son récit, le témoin ajoute :
« C’est sous l’emprise de l’alcool que le chauffeur a repris la route. En descendant l’avenue Libération, il a soudainement aperçu un camion-remorque stationné, ce qui rétrécissait considérablement la chaussée. Ne sachant que faire et constatant que le frein ne répondait pas, il a décidé de projeter le camion hors de la route pour éviter un drame plus grave », a-t-il renchéri.
D’après les informations recueillies, plusieurs passagers ont été légèrement blessés, tandis que d’autres ont été admis dans des structures sanitaires dans un état jugé critique.
Il sied de signaler que le camion transportait une importante cargaison, composée notamment de sacs de cossettes de manioc, d’arachides, de braises ainsi que d’autres marchandises diverses.
Cet accident relance une fois de plus le débat sur le respect du code de la route, la responsabilité des chauffeurs de poids lourds et le contrôle de l’état de sobriété avant la prise du volant, notamment sur les axes menant à la capitale.
Daniel Aloterembi
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