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Au cours d’une interview accordée à France 24 ce lundi 21 novembre, le président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, a souligné que le dialogue était une panacée pour venir à bout au cycle des violences qui se perpétue dans l’Est de la RDC.

Actif dans le processus de Nairobi dans le cadre de la mise en place d’une force conjointe des pays de l’Est en RDC, Moussa Faki envisage une solution politique plutôt que militaire.

“Depuis pratiquement plus de deux décennies, l’Est du Congo est en trouble. C’est éprouvant pour le peuple congolais, éprouvant pour son voisinage et éprouvant pour l’ensemble du continent. Mais dans ce genre de conflit, nécessairement il faut trouver une solution politique. Donc le processus qui est engagé à Nairobi avec la communauté Est Africaine, les efforts du Président angolais qui a été désigné par l’Union Africaine comme facilitateur, ces efforts combinés doivent nous mener à une solution politique. C’est ce qu’on peut faire”, a-t-il dit aux journalistes au cours de l’interview.

Au sujet du refus de la possibilité de dialoguer avec le M23 manifester par Kinshasa, Moussa Faki estime que seul “un dialogue plus inclusif” peut faire rêver une paix durable à l’Est de la RDC.

“À écouter l’ex président du Kenya Uhuru Kenyatta, les discussions de Nairobi doivent continuer. C’est aux congolais bien attendu de déterminer quels sont ceux qui vont prendre part. Mais il est souhaitable, dans le cadre de la recherche de la paix, qu’il soit le plus inclusif possible”, a-t-il déclaré en substance.

Rappelons que le gouvernement congolais n’a pas ouvert la voie de manière officielle à un dialogue avec les groupes armés encore moins avec le M23 estimant que cela conduirait forcément au mixage de ces derniers au sein des Fardc. Clause que Kinshasa ne veut surtout pas envisager.

Hénoc Mpongo

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