Face à un gouvernement indifférent à leurs revendications, les médecins ont radicalisé la grève, sans service minimum, depuis ce lundi 19 juillet à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. Ce, jusqu’à la prise en compte de leurs revendications.
A l’hôpital général à Makiso et du Cinquantenaire, seuls les infimiers en train de s’occuper des malades sont visibles.
Cette décision radicale découle des différentes résolutions et promesses entendues pour la énième fois lors de la réunion de l’Assemblée générale extraordinaire tenue en ligne le 18 juillet entre le gouvernement et le banc syndical.
A l’issue de cette rencontre, les membres du Syndicat national des médecins (Synamed) ont convenu pour la radicalisation de la grève avec polarisation des urgences dans tous les services publics y compris les centres de traitement de Covid-19 dès ce lundi, au motif que le gouvernement n’est pas disposé à apporter des réponses satisfaisantes aux préoccupations des médecins dans un bref délai.
Ces derniers qui observent un mouvement de grève depuis le lundi 12 juillet 2021, exigent la suppression de l’impôt sur le revenu professionnel (IPR) prélevé sur la prime de risque professionnel mais également la réactivation des rubriques immunisées de la rémunération, notamment le transport et le logement qui devront être payés aux médecins.
Fidèle Mamba (Correspondant à Kisangani)
