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Lutte contre les changements climatiques : la RDC doit mettre le cap vers la transformation rapide des économies rurales

 

Dans le but d’obtenir des financements verts pour accélérer le suivi après la Conférence climatique de Glasgow, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a insisté sur la nécessité d’évaluer les retombées des réunions bilatérales organisées dans le cadre de la Cop 26 et l’urgence de mutualiser les efforts de réforestation et d’évitement de la déforestation afin de les capitaliser sous forme de crédits carbones, dans le but d’accroître les ressources de financement, pour la transformation rapide des économies rurales.

Le chef de l’État qui lancait cet appel lors de la 36ème réunion du conseil des ministres tenu vendredi 14 janvier, reste d’avis que, la RDC ne saurait être » pays-solution « , sans offrir à ses habitants, des solutions de portée significative, sur tous les projets de nature à renforcer son leadership régional et international en la matière.

Aussi a-t-il souligné l’importance d’inciter la population, en particulier la jeunesse, à se lancer dans l’économie verte, de manière à contribuer à une création d’emploi durable, et ainsi générer des revenus. Pour ce faire, le programme de développement de 145 territoires devra contribuer à générer des ressources dans les économies rurales, dont la plupart présentent des terres propices au développement de l’agriculture.

Respecter l’environnement

A en croire le président de la République, les populations rurales concernées, doivent apprehender le respect de l’environnement, non comme un frein à l’économie, mais comme une véritable opportunité d’améliorer la qualité de vie dans leur milieu naturel et de participer au business vert, dont ils doivent être des acteurs de premier plan.
A ce sujet, le chef de l’État a chargé le Premier ministre et le Vice-premier ministre en charge de l’Environnement ainsi que les ministres de l’Entrepreuneriat, du Numérique, des Finances, de l’Agriculture et de l’Amenagement du Territoire, d’entreprendre une concertation rapide avec différents experts de toutes les institutions publiques et privées concernées, dans le but de dégager des pistes de convergence et proposer rapidement un dossier bancable de demande des financements à la COMIFAC (Commission des forêts d’Afrique centrale) et aux autres partenaires publics et privés au niveau bilatéral et multilatéral.

Dans le même chapitre, la Vice-premier ministre en charge de l’Environnement, Mme Eve Bazaiba Masudi, a présenté son rapport de mission effectuée dans le provinces du Haut-Katanga, du Lualaba et de Tanganyika. Le triple objectif de cette mission était de lancer les travaux de reboisement du site de la Société Minière China Nonferrous Métal Mining (CNMC) à Kabunene dans la ville de Likasi sur une superficie de 100 hectares ; suivre en prélude de l’institution d’une Commission, la situation des bois rouges abandonnés et/ou stockés dans l’ex – province du Katanga et poursuivre l’état des lieux sur le respect des normes environnementales des sociétés minières.

La VPM Eve Bazaiba a également fait le point sur les activités connexes qu’elle a réalisé, notamment la visite de la Société Africaine d’Explosifs (AFRIDEX), un service public de l’État sous tutelle du ministère de la Défense nationale et Anciens Combattants ; et le lancement de la » Conférence sur la restauration des écosystèmes forestiers en République démocratique du Congo  » à l’Université de Lubumbashi.

Au cours de sa mission, Mme Eve Bazaiba n’a pas manqué de présenter à toutes les parties prenantes concernées par les changements climatiques, les conclusions de la Cop 26 tenue à Glasgow et de leur expliquer le concept  » RDC, pays-solution « .

José Wakadila

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