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La Haute Cour Militaire de Kinshasa a rejeté la demande de la partie civile de faire comparaître Joseph Kabila et des autres personnes citées dans le procès de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. C’était au cours de l’audience tenue aujourd’hui à la prison militaire de Ndolo. Cette décision de la justice militaire ne plaît pas aux défenseurs de droit de l’homme. C’est le cas de Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine de Défense de Droit de l’Homme (ASADHO).

« Notre réaction est celle de déception parce que l’argument donné par la Haute Cour Militaire ne tient pas la route du moment où les débats ne sont pas encore clôturés et que l’affaire n’est pas prise en délibérée. Il est clair que le juge peut encore entendre toute personne qu’elle juge être pertinente pour éclairer sa religion. C’est tout simplement pour nous une fuite en avant », regrette-t-il.

Ce défenseur de droit de l’homme justifie pourquoi la partie civile insiste sur la comparution de Kabila : « toutes les personnes citées par le major Paul Mwilambwe sont des témoins majeurs pour venir éclairer le tribunal et encore plus l’ancien président Joseph Kabila d’autant plus qu’il serait l’instigateur selon les témoignages de la déposition de Mwilambwe et vous comprendrez notre insistance sur sa personne ».

Les personnes citées qui devraient comparaitre selon les avocats de la partie civile sont le général Kabeya, ancien directeur de cabinet du général John Numbi, le général Ponde, ex-auditeur général des Forces Armées de la République, Christophe Muzungu, ancien bourgmestre de la commune de Limete à Kinshasa. Toutes ne comparaîtront pas avec ce rejet de la Cour.

MCP

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