La carence des magistrats dans les juridictions du pays, pose un sérieux problème dans l’administration de la justice.
Il existe des parquets près les tribunaux de paix, qui n’ont qu’un seul magistrat pour un seul territoire, faute d’existence d’une juridiction judiciaire.
Cette situation est à la base de la justice populaire dans plusieurs parties du territoire national.
Pour pallier à ce problème d’insuffisance des magistrats à couvrir les officines de parquet et juridictions et résorber le besoin de la population dans la quête de la justice en vue de l’instauration d’un véritable Etat de droit, le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi a chargé le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), de mettre en place urgemment, en collaboration avec le gouvernement de la république, un cadre de concertation, afin de définir les canaux susceptibles de rendre effectif le recrutement des magistrats civils et militaires ainsi que des conseillers référendaires à la Cour Constitutionnelle.
A noter que le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi qui a fait le constat de la carence des magistrats au cours de sa dernière tournée au Kasaï, a reconnu lors de la 37ème réunion du conseil des ministres tenu vendredi dernier, que cette situation affecte le fonctionnement de la Cour Constitutionnelle, au regard de l’accroissement exponentiel des demandes qui lui sont soumises, particulièrement lors des contentieux électoraux.
José Wak