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La Cour de cassation siégeant dans l’affaire opposant le ministère public, l’Etat congolais à Théophile Matondo Mbungu, directeur général du Bureau central de coordination (Bceco), a rejeté, ce lundi 24 janvier 2022, la demande de la liberté provisoire introduite par le prévenu. Mais malgré ce refus, cette cour poursuit l’instruction de ce dossier.

Après avoir entendu le prévenu Théophile Matondo Mbungu sur certaines questions qui nécessitaient ses explications en vue d’éclairer la religion de la justice, cette juridiction a renvoyé l’audience à la date du 31 janvier 2022.

Le temps pour la haute instance judiciaire d’entendre les délégués de la Direction générale des impôts (DGI), de l’Inspection générale des finances (IGF) et de la Société nationale d’électricité (Snel) sur les faits qui sont reprochés à l’ancien directeur général du Bceco.

La justice congolaise reproche à l’ancien DG du Bceco le détournement de 5 millions de dollars américains de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur le marché pour l’électrification du projet Bukanga-Lonzo. Il est également reproché à Théophile Matondo Mbungu des faits de surfacturation liés aux travaux de construction de la centrale hydroélectrique de ce parc agroindustriel.

La Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) et le collectif des ONG des Droits de l’homme, respectivement Représentés par Emmanuel Cole et Joseph Désiré Makwando, suivent de près ce dossier.

LM

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