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Après le drame causé par la coupure des câbles du courant électrique haute-tension au quartier Matadi-Kibala, dans la commune de Mont-Ngafula (Kinshasa) et qui a coûté la vie à plus de 26 personnes, le député national Gaël Bussa a déposé au Bureau de l’Assemblée nationale, mercredi 2 février 2022, une question orale avec débat adressée au Directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL), Jean-Bosco Kayombo.

L’ancien Rapporteur du Bureau d’âge de l’Assemblée nationale soulève de questionnement à propos de ce drame : quels sont les facteurs explicatifs de la coupure de ces câbles ? Quid de la qualité des équipements de transport de l’électricité haute-tension ? Quelle est la norme en cette matière ? Comment la SNEL assure-t-elle l’entretien régulier et programmé de la ligne tension ? À quelle date le dernier entretien était-il réalisé ? Quels sont les dispositifs mis en place pour empêcher la réédition de cet état de fait ? Et enfin, pourquoi la SNEL n’a-t-elle pas alerté la population du risque qu’elle courait ? Toutes ces préoccupations méritent des réponses et permettront à ce que la SNEL puisse prendre ses responsabilités en vue d’éviter que de terribles incidents puissent se reproduire dans l’avenir.

En effet, Gaël Bussa estime que la SNEL a failli à son obligation d’alerter la population du caractère périlleux du lieu et de faire la réquisition des forces publiques aux fins d’évacuer la population le long de cette route. Comme pour dire que ses compatriotes qui ont péri dans cette circonstance douloureuse, étaient exposés au risque permanent.

La procédure parlementaire de Gaël Bussa se base sur les articles 100 alinéas 2 de la Constitution et articles 168 à 172 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Rappelons qu’au moins 26 personnes dont 24 femmes sont mortes électrocutées à la suite de la coupure d’un câble électrique à haute tension à Matadi Kibala, dans la commune de Mont Ngafula, à Kinshasa, le mercredi 2 février 2022.

La Rédaction

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