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A travers la capitale congolaise, plusieurs marchés pirates résistent à l’interpellation des autorités quant à leurs fermetures ; interpellation pourtant salutaire en dépit de perpétuelles raisons qu’évoquent les vendeurs.

« Ce sont les clients, se lassant d’entrer au marché qui nous poussent à commercer sur le trottoir », indique un marchand du trottoir DGC Barré.

« Quand nous étalons nos produits suivant les normes, les clients ne prennent même pas le temps de demander le prix », arguent plusieurs vendeurs des marchés Sola et Pompage dans la commune de Ngaliema.

Aujourd’hui, Kinshasa transformé en ville marchande, nécessite un œil vigilant de l’autorité urbaine en vue d’éviter des éternels recommencements en ce qui concerne les marchés pirates, qui du moins consistent un danger permanent pour la circulation et pour la vie de ces pauvres vendeurs. Le triste récit de Matadi Kibala, qui n’en est pas à sa première, est une parfaite illustration. La vie humaine est sacrée.

Serge Maheme

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