A la une

141Views

Les habitants de la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï central, s’indignent de rester dans le noir depuis le début de ce mois de février alors qu’après le passage du chef de l’État Félix Tshisekedi en janvier, la Société nationale d’électricité (Snel) avait desservie la ville de manière permanente. L’entreprise justifie cette stabilité par l’acquisition de trois nouveaux génerateurs qui lui ont ainsi permis d’augmenter sa production et de réduire le système de délestage.

« La Snel envoyait le courant régulièrement, c’est comme si le chef de l’État est parti avec le courant, parce que quand il était en séjour ici à Kananga, il y avait le courant en permanence », s’indigne un habitant du quartier Malandji.

Le cadre de concertation de la société civile locale qui déplore aussi cette situation indique avoir échangé avec le responsable local de cette société d’électricité par rapport à cette situation.

« Le moteur avait tourné 24 heures sur 24 bien que le chef de l’État aurait promis que la subvention viendrait mais jusqu’à son retour, aucun litre de mazout n’était arrivé à la Snel. Donc la Snel Kananga a fait tourner le moteur avec son propre carburant », a éclairé Justin Tshibangu de la gouvernance économique au sein du cadre de concertation de la société civile.

Signalons que lors de son passage à Kananga, le directeur général de la Snel avait indiqué que la société avait acquis trois nouveaux groupes électrogènes pour desservir la population.

Contacté par rapport à la situation actuelle, le directeur provincial de la Snel a expliqué que la société n’a pas de carburant pour alimenter les groupes thermiques qui attendent l’appui de Kinshasa.

JM Mpandanjila

Laisser un commentaire