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Dans sa communication au cours du conseil des ministres du vendredi 11 février, le Président de la République Félix Tshisekedi a rappelé aux membres du gouvernement, la nécessité d’une gestion rationnelle des dépenses publiques, tenant compte d’énormes attentes des populations et l’urgence d’y répondre.

Félix Tshisekedi a insisté sur le respect des engagements des dépenses en fonction des allocations budgétaires prévues et disponibles dans le cadre de l’exercice du budget 2022.

« Insistant sur le passage à une budgétisation programmatique, il a souligné que cela implique dans les chefs de tous les gestionnaires des crédits, la culture de la gestion axée sur les résultats par la performance dans la marque repose sur la discipline budgétaire. Cette dernière devrait être caractérisée dans la programmation des dépenses publiques, par les principes d’efficacité et d’efficience qu’encadre le plan d’engagement budgétaire ainsi que le plan de trésorerie », a dit Patrick Muyaya, dans le compte-rendu du conseil des ministres.

Le Chef de l’Etat a chargé les ministres du Budget et des Finances de veiller à l’apurement dans la chaîne d’exécution des dossiers des ministres sectoriels régulièrement engagés et liquidés.

« À cet effet, le Président de la République a chargé le ministre d’État, ministre du Budget et le ministre des Finances de mettre en place un dispositif permanent au cours de cet exercice budgétaire, l’apurement dans la chaîne d’exécution des dossiers des ministres sectoriels régulièrement engagées et liquidés. Ce qui implique une meilleure coordination et un partage quotidien des informations sur l’état de la trésorerie entre les deux ministères », a ajouté Patrick Muyaya.

Notons que la loi des finances pour l’exercice 2022 est en vigueur depuis sa promulgation par le Chef de l’État dans la soirée du 31 décembre au 1 Janvier 2022. Après les travaux de la commission mixte paritaire (Assemblée nationale et Sénat) qui avait pris en compte les recettes additionnelles dénichées par les deux chambres du Parlement, ce budget a été revu à la hausse à hauteur de 22.253 milliards 9 millions 394 mille 270 Franc Congolais contre près de 20.682,6 milliards présenté initialement par le Premier ministre, Sama Lukonde devant la représentation nationale.

La Rédaction

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