La présence des miniers attire des riverains jusqu’à la naissance des villages ou cités aux alentours des sites d’exploitation. Cette réalité pousse les miniers à renforcer les mesures de protection environnementale en vue de mettre à l’abri les populations contre tout risque de pollution.
Pour ses voisins les plus proches, les villages Yenge et Kapanga, en l’occurrence, les relations d’ordre environnemental sont au beau fixe. La Sicomines affirme qu’ils n’ont jamais fait l’objet d’une quelconque pollution. Pourtant, ils ont situés à proximité (2Km) de ses bassins de rejet bien entretenus, du reste. « Les eaux ne sont jamais allées en dehors de sa concession », rassure la minière.
Il s’agit de deux bassins de rejet construits dans les normes internationales. Les eaux usées y sont recyclées, traitées et réutilisées dans l’usine dans un circuit hermétiquement fermé.
En ce qui concerne l’environnement, la Sino-Congolaise des mines (Sicomines S.A), un géant dans ce domaine, fixe la barre haut, en y investissant chaque année au moins 1 million usd en vue de garantir l’assainissement dans ses installations.
Ceci passe par la pulvérisation et l’arrosage des endroits poussiéreux, des carrières, de la route de la cité minière pour atténuer l’influence des poussières sur l’environnement et le stockage des stérilets ; l’installation du système de pulvérisation dans les lieux poussiéreux, l’amélioration des installations de ventilation dans des endroits contenant des gaz toxiques et nocifs, l’échantillonnage et le test hebdomadaire de l’eau ainsi que la détection de la poussière des gaz toxiques et nocifs et du bruit ; la gestion des déchets en vue de réduire son influence sur l’environnement, la plantation de l’herbe dans les zones de production et d’habitation.
Cette dernière a une conséquence d’envergure sur la flore. De grandes plantations ont été réalisées à l’instar de plus ou moins 50.000 m2 de pelouse, 20.000 fleurs d’une cinquantaine d’espèces, 1.000 arbres, 10.000 épinières, 2.000 bananiers et 1.000 arbres fruitiers d’une dizaine d’espèces tout cela crée une mine des jardins.
Restant focus sur le respect des lois et réglementations de la RDC, la Sicomines tient aux principes de l’exploitation des mines qui doivent aller de pair avec la protection de l’environnement dans le but d’épargner les populations des villages environnants des maladies, de conserver la terre et les rivières saines.
Ce qui lui a valu un « certificat de protection de l’environnement » lui décerné par le ministre provincial de tutelle.
MCP