Le maire de la ville de Boma, dans le Kongo-Central, alerte ses administrés sur la présence de l’épidémie de la rage canine et Les échantillons expédiés au laboratoire vétérinaire de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) à Kinshasa sont tous testés positifs.
Sur cette évidence, le maire convie les propriétaires des chiens à ”les garder en lieu sûr, dans une cage ou dans une logette à dater de ce jour pour éviter la circulation d’animaux errants ou en divagation, constituant un danger public”.
Il prévient qu’en cas de laisser-aller, ”toute morsure d’un chien enragé ayant entraîné mort d’homme constitue, pour son propriétaire, le responsable civil dans l’acte posé par son animal. Ce qui entraînera pour lui des poursuites judiciaires et des condamnations lourdes », écrit Niongo Nsuami dans son communiqué du 2 mars.
Tout cas de morsure est à signaler aux autorités locales. Marie-Josée Niongo Nsuami recommande à ses administrés de ne pas tuer un chien mordeur, dans le but de faciliter le prélèvement des échantillons à tester mais appelle tout propriétaire d’un chien, chat, chimpanzé ou autre animal de compagnie à le faire obligatoirement et urgemment vacciner à dater de ce jour.
Au mois de février, un couple de médecin et leurs deux enfants ont été mordus par un chien à Boma. Les prélèvements sur ce cdiagnostiqué t révélé qu’il était atteint de rage. Le même mois, un autre chien abattu présentait des symptômes de cette maladie a, lui aussi, été diagnostiqué positif. Le service vétérinaire de Boma signale, au total, trois cas avérés de rage, juridiction classée deuxième au Kongo-central par rapport à la déclaration de la rage après Kikonka sur la route nationale à 240 km de Kinshasa. Un chiffre déjà inquiétant.
« C’est une épidémie et la rage fait partie des maladies prioritaires à notification immédiate », prévient Dr Christian Bakebidio, médecin vétérinaire.
Delvard Mwimbi