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Quarante-huit étudiants congolais viennent d’arriver en Belgique depuis l’Ukraine où ils suivaient leurs études. Ils espèrent bénéficier de la protection temporaire accordée aux ressortissants Ukrainiens en Belgique pour poursuivre leurs études, mais ce droit de leur est pas accordé.

Ils dénoncent le deux poids et deux  mesures.

Ruth, étudiait en Ukraine lorsque la guerre a éclaté. Après deux semaines d’angoisse, elle a enfin pu fuir l’Ukraine pour rejoindre la Belgique avec une quarantaine d’étudiants congolais. Un parcours particulièrement compliqués pour ces étudiants qui ont souvent eu le sentiment de subir un traitement différent de celui offert aux Ukrainiens, comme à la frontière avec la Pologne par exemple.

« C’est vrai qu’ils sont Ukrainiens. C’est leur pays, mais nous venons tous de la guerre. On devrait être traité de la même manière », se plaint Ruth, étudiante congolaise.

Pour sa part, Idriss, étudiant en dernière année médecine à l’Université de Kiev, témoigne.

 » A un certain moment, ils nous ont demandé de faire des lignes, les africains ou les étrangers à côté et les Ukrainiens également à côté. Il y avait une autre file où l’on faisait passer seulement les Ukrainiens. Cette sélection ne nous plaisait pas ».

Et ce traitement se poursuit à présent en Belgique où ces étudiants espéraient pouvoir continuer leurs études.

« On contacte les universités pour finir nos études. Ces universités nous disent clairement que cette possibilité n’est réservée qu’aux Ukrainiens résidents. Nous qui étions des étudiants étrangers en Ukraine, nous ne bénéficions pas de cette protection », ajoute Idriss

Ce traitement différencié est aujourd’hui dénoncé par plusieurs organisations Belgo-congolaises qui demandent un traitement équitable entre les ressortissants Ukrainiens et les étudiants étrangers venus d’Ukraine comme c’est actuellement le cas en Espagne.

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