Les Assemblées provinciales vont reprendre leurs activités d’ici le 30 mars pour la session ordinaire de mars 2022. Au Maniema, celle-ci risque de connaître beaucoup d’agitations suite à l’actualité politique qui abonde.
A ce sujet, des observateurs soulèvent la tenue des élections des gouverneur et vice-gouverneur pour mettre fin au régime d’intérim qui n’a que trop duré et qui reste à ce jour sans fruits.
Ils évoquent également le contrôle parlementaire prévu par l’Assemblée provinciale sur l’utilisation des fonds d’investissement alloués par le gouvernement central au gouvernement provincial. Malgré les controverses sur la tenue de ce contrôle parlementaire et le boycot du gouverneur à cette réalité, la Cour Constitutionnelle s’est montrée favorable au règlement intérieur et autorise l’organe délibérant à effeftuer ce contrôle.
À ce sujet, l’on évoque une somme allant jusqu’à 1 million de dollar américain qu’aurait déjà perçu le chef de l’exécutif provincial depuis son arrivée à la tête de la province, son entourage se réserve de tout commentaire.
D’autres enjeux de cette session seraient les arriérés parlementaires de la session de septembre 2021. Plusieurs propositions d’édits, jusqu’à ce jour, sont en études d’approfondissement dans les commissions.
Cependant, il est fort probable que les élus provinciaux sèchent les plénières parce qu’impayés depuis plusieurs mois, conclut-on.
Adjany Bingila