La Direction provinciale des mines lave, pour une énième fois, la Sino-Congolaise des mines (Sicomones S.A.) de toutes les accusations de pollution des eaux de la rivière Kalemba et des villages Yenge et Kapanga portées par l’ONG African Resources Watch (Afrewatch).

Les conclusions d’une mission diligentée en deux étapes par la Direction de la protection de l’environnement minier (DPEM) démontrent que la joint-venture congolaise n’est concernée ni de près ni de loin par les prétendues révélations de cette ONG publiées sur les réseaux sociaux le mois dernier. ”La Sicomines n’est pas impliquée dans la déversion des eaux usées industrielles dans la rivière Kalemba, ni dans les impacts négatifs sur les champs et habitations des villages Yenge et Kapanga”.

En amont, le groupe d’experts de DPEM a examiné les images et vidéos publiées sur les réseaux sociaux et dans les médias remettant en question la rigueur de cette coopération qui favorise le développement vert en République démocratique du Congo par la mise à contribution des matériels de qualité de la dernière génération pour la protection de l’environnement. Et, en aval, ces experts en matière environnementale ont organisé une descente sur terrain dans la concession de la Sicomines et à la rivière Kalemba en vue d’établir un éventuel lien de causalité. Cependant, d’après leur rapport, les résultats issus de l’enquête ont révélé que les images telles qu’elles sont décrites dans le communiqué de l’ONG Afrewatch ”ne reflètent pas les réalités du terrain… ces flux importants s’échappent d’une autre concession minière”.

La DPEM a également constaté que le circuit de gestion des eaux usées dans ses bassins de rejet se porte bien. Une preuve suffisante de l’importance que ”la Sicomines accorde à la gestion environnementale de sa concession, qui disponibilise des moyens matériels et financiers colossaux pour l’entretien de ses deux bassins de rejets avec une technologie évidente pour son exploitation minière”.

Devenue depuis quelques temps la cible des détracteurs pour porter atteinte à son image, la Sicomines, lavée de toutes formes de maltraitance de son personnel et maintenant de pollution, continue de défendre et de réitérer son engagement à accompagner la RDC dans son développement et à promouvoir le respect de la vie humaine dans la protection de l’environnement.

La Rédaction