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Michel Mwika, président du PNEC
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La proposition de la loi électorale sous examen à l’Assemblée nationale ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique congolaise, où les divergences se font sentir au fil des jours.

Dans une déclaration faite ce samedi 7 mai, le Parti national pour la Nouvelle énergie du Congo (PNEC), a invité la Mission des nations unies pour le Congo ( Monusco) à jouer son rôle de méditation afin d’aboutir à un consensus.

Le PNEC entend saisir officiellement la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en RDC, Bintou Keïta, afin de lui soumettre sa proposition de feuille de route pour un consensus autour de la loi électorale. Le PNEC entend également verser ses amendements à certaines dispositions de la proposition de loi électorale. Parmi ces amendements, il estime nécessaire de ramener le seuil au prorata de 10 ou 5 % des sièges en compétition et non à 60% telle que proposée dans la loi en discussion.

Pour le président du PNEC,Michel Mwika, cela aurait le mérite de favoriser une plus grande expression de diversité des candidatures plutôt que de tomber dans une confiscation de la démocratie par  » les partis mastodontes et de construire en même temps une ploutocratie ».

Oeuvre de 13 personnalités politiques et de la société civile, une fois votée, la loi portera le nom du député Henri Thomas Lokondo, membre du G13, décédé l’année dernière.

Cette loi propose plusieurs innovations en vue de garantir la transparence aux élections. C’est notamment l’interdiction de distribuer de l’argent et des biens de valeur aux électeurs pendant la campagne électorale ; l’interdiction de cumul des candidatures; celui de désigner comme suppléant un membre de sa famille; l’abandon de la proportionnelle et l’adoption du scrutin majoritaire simple et le remplacement du seuil électoral par une condition de recevabilité des listes au prorata des (60%) de sièges en compétition.

Djodjo Vondi

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