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L’ancien Premier ministre, Matata Ponyo est à nouveau indexé comme l’auteur intellectuel, matériel et principal des détournements dans le dossier Bukanga-Lonzo. L’IGF n’en démord pas. Elle tance presque l’ancien Premier ministre d’avoir initié une nébuleuse aux conséquences catastrophiques pour l’économie du pays. L’inspecteur général des finances, Jules Alingeti ne jure plus que par l’ouverture d’un nouveau procès prenant en charge le fond de la question.

C’est donc un nouvel épisode dans l’affaire du détournement des fonds alloués au projet du « parc agro-indutriel de Bukanga-Lonzo » qu’a lancé, le lundi 16 mai, l’IGF. Tout en affirmant avoir été officiellement dessaisi du dossier dès lors qu’il avait été transmis à la Justice, l’IGF reste convaincue de l’implication de l’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo.

Dans un communiqué transmis à la presse, l’IGF confirme que le projet du « parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo est un échec désastreux, qui a couté à la République plus de 287 millions de dollars américains. Il a indexé, à nouveau, l’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo comme l’instigateur du désastre et l’auteur intellectuel, matériel et principal de cet échec ainsi que des détournements qui ont eu lieu.

« L’inspection générale des finances n’a, par conséquent, aucune excuse à présenter et reste convaincue que l’analyse de ce dossier quant au fond ne pourra que confirmer la responsabilité personnelle, pleine et entière, de Monsieur Matata Ponyo dans cette débâcle », a précisé le communiqué de l’IGF. Ce nouveau rebondissement coïncide avec deux événements majeurs, à savoir, le changement à la tête de la Cour constitutionnelle, le président sortant ayant été « accusé » d’avoir dit la justice en faveur de Matata Ponyo et la déclaration officielle de la candidature de l’ancien Premier ministre à la présidentielle de 2023.

L’IGF qui persiste dans ses accusations contre Augustin Matata semble résolument privilégiée la réouverture du dossier Bukanga-Lonzo en expliquant que la mission de contrôle initiée dans le cadre de ce dossier l’avait été sur demande de l’ancien Premier ministre suite à des accusations lancées à son endroit dans l’opinion ainsi que dans les différents milieux politiques.

Jules Tambwe

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