Concernant la situation qui prévaut dans la province du Nord-Kivu où des affrontements ont lieu entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du M23 soutenus par Kigali, « un danger guette la République démocratique du Congo à l’Est », alerte Jean-Thierry Monsenepwo, président de la Jeunesse de la Convention des Congolais Unis (CCU), parti cher à Lambert Mende Omalanga.
Pour lui, il faut « changer le commandement de l’armée à partir de l’Etat-major, exiger à la Monusco de se déployer le long de la frontière terrestre entre la RDC et le Rwanda, et que cette mission onusienne identifie des poches résiduelles des Fdlr et ex-FAR pour les renvoyer au Rwanda afin de casser définitivement l’alibi de Kagame ». Il poursuit qu’il faut également « mettre officiellement fin aux relations diplomatiques et autres partenariats entre Kinshasa et Kigali ».
Thierry Monsenepwo souhaite aussi que l’on révise systématiquement l’accord militaire entre Kinshasa et Kampala.
Rappelant que comme en 1994, la RDC est au menu des agresseurs, il se dit préoccupé par le mutisme de plusieurs compatriotes de haut rang.
« Les têtes couronnées de notre pays devraient mettre à profit leur aura, à l’instar du prix Nobel Denis Mukwege », pour dénoncer l’agresseur, pense-t-il. Car, toujours selon lui, le Rwanda et l’Ouganda jouent à la diversion et font semblant de ne pas être ensemble.
« Il appartient à la RDC de prendre pleinement la mesure de la menace », a conclu le président de la Jeunesse de la CCU.
LM