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Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a rappelé la nécessité et l’urgence de relancer les activités de la Société congolaise des industries de raffinage (SOCIR SA).

Selon le Chef de l’Etat, qui a fait ce rappel lors de la 61ème réunion du Conseil des ministres, tenue le vendredi 08 juillet dernier, la relance de la SOCIR devrait permettre à cette entreprise de jouer également son rôle, non seulement logistique, mais surtout celui d’usine de raffinage du pétrole brut, en vue d’assurer l’approvisionnement du marché national en produits pétroliers.

Il sera également question de relancer l’usine de production des émulsions de bitume. Le ministre d’Etat, ministre du portefeuille, Adèle Kahinda Mayina, a été instruit d’accélérer le processus devant aboutir à la mise en place d’une commission spéciale, composée de délégués des parties prenantes, afin de dresser l’état des lieux et d’élaborer le Plan de relance de la SOCIR SA, incluant la production des émulsions de bitume. Un rapport y relatif devrait être soumis prochainement au Conseil des ministres.

Les deux unités de production d’émulsions de bitume neuves, une fois mises en service, permettront la fabrication journalière de 1000 tonnes de bitume.

Zoom sur la SOCIR, ex-SOZIR

La SOCIR dispose d’une capacité de stockage de 160 000 m3. Pour l’exercice budgétaire 2015, elle a reçu et fait transiter dans ses installations, plus de 1.101.056 tonnes métriques (TM) de carburants. Cette société constitue un maillon stratégique de la chaîne pétrolière de la RDC. Malheureusement, l’entreprise avait arrêté de fonctionner en 1994, suite à des problèmes techniques et à la mauvaise gestion. D’où, l’arrêt de ses installations de raffinage en 1998 ; malgré le chek-up complet subi trois ans plutôt.

Pour rappel, la SOCIR alors SOZIR (Société zaïro-italienne de raffinage) a débuté ses activités en 1968, comme entreprise d’économie mixte, à parts égales entre l’État congolais (50 %) et un partenaire privé, la multinationale italienne ENI (50 %). Après 30 ans d’activités, les Italiens d’ENI n’ont pas renouvelé la joint-venture, avant d’être remplacé par l’entreprise X Oil.

José Wakadila

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