A Kikwit dans la province du Kwilu, 144 agents du Service de contrôle et de paie des enseignants (Secope) à la Division provinciale de l’Enseignement primaire secondaire et technique (Epst) Kwilu 2 sont en colère. Ils réclament la réactivation de leurs paies pour revenir dans leurs droits.
« Cela fait 13 mois depuis que nous ne recevons plus nos salaires. Ce n’est qu’à partir du 09 juillet 2022 que nous avons constaté que nos salaires ont été désactivés par le gouvernement central sans raison valable », regrette Guy Ngiama, une des victimes.
Selon lui, pendant plusieurs années ils recevaient facilement leurs dus, mais ces agents ne comprennent pas pourquoi Kinshasa a procédé à la désactivation de leurs paies.
« C’est pourquoi nous demandons au gouvernement central de bien nous rétablir dans nos droits. Nous sommes des parents. Nous devons scolariser nos enfants, nous devons nourrir nos familles », déclare-t-il.
L’intersyndicale des enseignants de l’Epst Kwilu 2 s’est impliqué pour défendre cette cause.
« Une telle situation est déplorable. Nous allons tenir une assemblée générale de fin d’année pour prendre des décisions et arrêter des actions à mener qui s’imposent », indique Benoît Kasiama, président de l’intersyndicale de l’Epst Kwilu 2.
Badylon Kawanda Bakiman