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En dépit de multiples interdictions de commercer sur la voie publique, cette pratique tant dangereuse sur le plan sécuritaire et sanitaire continue de faire parler d’elle. Sur terrain, d’après une enquête menée sur le site, l’absence d’un marché de grande capacité d’accueil en serait la cause principale comme en témoignent les riverains et commerçants rencontrés au carrefour de Binza Pompage dans la commune de Ngaliema (ouest de Kinshasa).

Telle une ville marchande, à Kinshasa, il n’est pas rare d’apercevoir toutes sortes de commerce à travers les rues et grandes artères de la ville. Situation préoccupante pour le gouvernement, mais qui malheureusement n’a pas encore trouvé de palliatif jusqu’ici. Et face à cette situation qui inquiète les passants et les conducteurs, ces commerçants ont livré leurs avis qui, du moins, ne s’accordent pas à ceux des usagers et conducteurs de ce coin de la capitale.

« Nous n’avons pas où commercer par le fait qu’il n’existe pas ici de marché pouvant tous nous contenir ! Le gouvernement a promis de nous construire un marché moderne, mais jusqu’ici rien n’est fait, ce qui explique notre présence sur le trottoir. Nous chasser n’est qu’une solution temporaire puisque le gouvernement n’a pas trouvé de palliatif quant à notre situation actuelle. Comment allons-nous vivre sans ce petit commerce ? Tous connaissons le taux du chômage qui gangrène le pays », soutiennent la plupart d’entre eux.

De leur côté, les usagers et conducteurs indiquent que « partager le trottoir avec les marchands de ce marché pirate comporte beaucoup de risques, les accidents. En plus, un problème de parking se pose à ce niveau puisque la voie est réduite suite à leur présence sur le trottoir », indique M. Kalonji alias Shambuyi et Mawete des conducteurs des taxis bus.

Plusieurs usagers invitent le gouvernement à s’imposer pour éviter le sinistre du genre Type K.

Notons que la présence des marchands met la fluidité de la circulation à rude épreuve.

Serge Maheme

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