Candidat déclaré à la présidentielle de 2023 en République démocratique du Congo, Franck Diongo pense que la solution au problème d’insécurité à l’Est est le départ de Félix Tshisekedi. « Nous avons besoin d’un nouveau président pour impulser une nouvelle politique afin de sécuriser les Congolais », a-t-il déclaré ce lundi 26 septembre 2022 dans un entretien à bâton rompu avec MCP.
L’opposant est d’avis que « la diplomatie de Félix Tshisekedi a échoué », mais se demande pourquoi n’applique-t-il pas la solution militaire, trois mois après l’occupation de Bunagana par le M23 soutenu par le Rwanda.
Le président national du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) pense que la RDC devra s’organiser, former ses militaires, les équiper, et qu’ils soient bien traités. Et on n’aura pas besoin de la Monusco. Pour y parvenir, » il faut un bon président ».
Et de poursuivre, « personne n’aurait cru qu’un fils Tshisekedi dirigerait la RDC comme le fait Félix Tshisekedi ». Il rappelle qu’Étienne Tshisekedi faisait de la lutte contre l’impunité son cheval de bataille. Mais avec l’actuel président, tous les voleurs sont acquittés, après une parodie de justice. Or, « l’IGF abat un travail de titan, mais ses efforts sont découragés ».
Franck Diongo a conclu en disant qu’ « il est trop tard pour Félix Tshisekedi de sauver son mandat. Les dégâts qu’il a causés sont énormes ».
Pour rappel, lors d’une émission dimanche 25 septembre dernier, cet homme politique qui se dit « disciple d’Étienne Tshisekedi », a soupçonné l’Udps d’avoir « instrumentalisé » quatre de ses membres du parti pour le déstabilisé, avec intention de dédoubler le MLP, stratégie appliquée aux dernières heures du règne de Joseph Kabila. « Il est impossible de dédoubler le MLP », a-t-il prévenu.
Quant à l’allocution du chef de l’État à la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, « c’était un discours de désespoir. Un président ne pleurniche pas. Il fait ce dont il est capable quand le pays ne marche pas ».
LM